Abitibi Témiscamingue
Ayant quelques jours de vacances en commun, mon Coloc, Pier-Alexandre, et moi avions décidé de s’extirper du béton de la Ville de Montréal pour qu’il me fasse découvrir sont Abitibi natale.
Départ de la mine Lindhurst
C’est sur un coup de tête calculé que nous partons en bus, métro et covoiturage. Armé d’un GPS de randonné, d’une tente ultra light, de vivre en boite et matériel de prise de vue.
Le premier soir nous faisons une halte chez les parents de Pier Alexandre pour préparer les sacs, recharger les batteries et prendre un bon repas.
Le lendemain c’est accompagné par le père de P-A et sur un font de METALLICA que nous roulons en direction de notre point de départ, la vieille mine abandonnée de Lindhurst.
Les sacs surchargés à l’arrière de la voiture me font moins peur que mon appréhension à la vie sauvage du CANADA.
Petit poulet
La Mine était ensevelie et reboucher depuis 2013. Les seuls vestiges que l’on à pus retrouver furent des carottes de forages. Quand aux animaux nous avons vite croisé des grenouilles et une volaille. Volaille que j aurais bien chassé tout de suite sans hésiter, si j’avais sus que quelques heures plus tard mon ventre crierai famine comme pas permis.
Le québécois, le français, et le chasseur d'ours.
Après quelques heures de marche, on tombe par hasard sur un refuge que P-A qualifiera de cabane de chasseur d’ours.
La place était adéquate pour nous rassasier et repartir.
Mais au moment où nous allions ouvrir nos premières cannes (boites de conserve), un homme sort d’entre les arbres habillé d’un treillis,muni d’un fusil à lunette longue porté sur l’épaule et d’une canette de bière fraîche dans l’autre main.
« Oui j’ai vu les gouttes perler le long de l’aluminium. »
Je me tourne vers mon diplomate Québécois et avant tout Abitibien pour négocier la rencontre.
Mécontent de nous voir faire un feu, sur son terrain chasse, il nous demande de emballer nos affaire et de partir.
Piqué par la curiosité, je lui demande ce qu’il chasse. Il me répond qu’il vient chasser l’ours, car l’ouverture de la chasse à l’ours était autorisé depuis la matinée même. Il m’explique qu’il chasse l’ours à bonne distance dans sa cabane(environs 25m). Il attire l’ours avec de la viande, des fruits en décompositions et la il avait amené une tarte au sirop d’érable. Il nous explique qu’un ours peut être très curieux même s’il y à présence d’un feu il peut aussi être attiré par les odeurs de cuisines il aime aussi l’odeur du sexe! En fait, il rode beaucoup autour des campings pour fouiller les tentes et les poubelles.
Lorsqu’il ouvrit ça troisième bières avec frénésie, je compris que la gâchette de son fusil le démangeait, nous l’avons donc salué et nous avons tourné les talons en quête d’une nouvelle place pour finir notre repas.
Nous avons ensuite continuer à marcher à travers la foret pour trouver un site où poser la tente. Le GPS indiquait un niveau proche de zéro, nous étions pris dans une zone marécageuse. Sous nos pas, la mousse agit comme un épais tapis d’éponges déjà gorgé d’eau. De plus, cette zone possède une foret dense, les arbres sont très proches les uns des autres et nos sont très large ne facilitent pas la progression. La pluie de petites branches et morceaux de bois qui se brisent après chacun de nos pas, s’infiltre dans le matériel, sous nos vêtements (cela ma valus une bonne infection en prime ! je ne préciserait pas ou…), elles nous accrochent, elles nous retiennent, et nous font trébucher.
Quelques miles plus tard c’est par hasard que nous nous retrouvons devant un mirador. Arriver en haut de celui ci nous avons réalisé que nous étions pile au milieu du marais et qu’après on retrouvait de nouveau une foret aux arbres serrés à perte de vue.
Le reste de la journée j’ai fais très peu de photos, car nous devions avancer le plus possible mais nous avons réussi à monter la tente juste avant la nuit.
On prends de la hauteur.
Le lendemain nous étions décidé à laisser les marécages derrière nous pour prendre de la hauteur. Nous sommes donc allés dîner au sommet de l’une des montagnes environnante. Puis, retour au camp pour nous reposer et réapprovisionner notre réserve de bois.
Ce soir là, nous n’avons pas eu de pluie mais des étoiles et un grand feu pour nous réchauffé parce que si la journée la température montait jusqu’à 35 degrés le soir elle avoisinait les 5 degrés.
Le lac Lois
Pour ce dernier jour, nous avions l’ambition de voir un lac, le lac lois, pour allé se rafraîchir dans les eaux d’Abitibi.
On plie la tente, on efface toutes traces de notre passage, et nous partons jusqu’a lauré des bois un peu avant la route pour y déposer tout le matériels inutile. Nous avons donc pris la route à pieds avec du matériels photos un peux de nourriture de l’eau et le Gps (pas de réseau donc le téléphone est inutile).
Durant 14 miles nous avons marché sans croiser âme qui vivent. Notre première rencontre fut avec des chevaux mais quelques dizaines de mettre plus loin nous avons fais la connaissance d’un couple qui n’étais pas très rassuré de nous voir mais très curieux. Pendant que P- A flattait les chiens j’en ai profiter pour jazzer de notre itinéraire avec leur propriétaire. C’était un homme qui devais avoir près de 60 ans et qui travaillait au dépanneur du coin (Petite épicerie du bout du monde).
L’homme qui était très sympathique à eut peine de notre condition il à décidé de nous emmener un peu plus près du lac lois.
Il nous a déposer le long de la route principal,puis nous avons bifurqué pour arrivé plus vite à l’eau mais toutes maison situées sur le bord du lac barre l’accès presque tout autour mais nous arrivons finalement après des longues heures de marche au soleil sur un ponton pas très stable. Mais il va nous permettre de nous reposer un moment et de nous baigner. L’eau du lac à une teinte brune orangée presque rouille, cette couleur provient de l’acidité de l’eau.
Nous avons rebroussé chemin en fin d’après midi, pour retourné sur la route essayer de nous faire récupérer sur le chemin par Alain le père de Pier Alexandre.
Ce petit périple ma permis de découvrir une nouvelle partie de ce grand territoire qu’est le Quebec, repousser mes limites et me tester ns un nouvel environnement, Maintenant j ai qu’une hâte c’est de repartir.